sábado, fevereiro 25, 2006
VII
La Muse Malade
Ma pauvre muse, hélas! qu`as-tu donc ce matin?
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
La folie et l´horreur,froides et taciturnes.
Le sucubbe verdâtre et le rose lutin
T`ont-ils versé la peur et l`amour de leurs urnes?
Le cauchemar, d`un poing despotique et mutin,
T`a-t-il noyée au fond d`un fabuleux Minturnes?
Je voudrais qu`exhalant l`odeur de la santé
Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté,
Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques,
Comme les sons nombreux syllabes antiques,
Où règnent tour à tour le père des chansons,
Phoebus, et le grand Pan, le seigneur des moisons.
Beaudelaire
Esta semana falaste deste poema e voilá!Bisous
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2 comentários:
Malade, en effet. Mais je continuerai à sourire...
PS: les mots que je possède sont insuffisants, pauvres, bien trop comuns...***
Qu'est ce qu'on peut dire?! Merveilleux!! Baisers, Sofs
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